dimanche 5 juin 2016

Passion sulfures...

Bon ne nous mentons pas, ça ne sert strictement à rien a part refléter la jolie lumière qui vient dessus. Avec le temps gris de cette semaine, pluie, pluie pluie...On a toujours envie de lumière.
J'ai commencé cette collection avec des souvenirs ramenés de Venise.






Elles seraient nées au 19 ième siècle dans les cristalleries de plusieurs pays européen, dont Venise, mais les plus belles viennent de France. Comme celle que je possède avec un pied et qui vient des  Cristalleries de Clichy, mais j'adore ma méduse aussi et la boule dorée qui sont signées Biot pour l'une et IM real pour l'autre.
Je ne connaissais pas l'histoire de ces boules de verre ou de cristal et j'ai été surprise d'apprendre que beaucoup de gens collectionnaient ces jolis morceaux de vie intérieur. Et notamment une écrivain que j'admire, Colette. Elle les collectionnait avec une passion de l'ordre de la poésie. 




Colette les appelait "étranges bonbons translucides, toujours prêts à être sucés", c'est un peu bizarre en effet comme expression reprise dans "le Républicain lorrain" à l'époque "En vérité, Madame Colette ne collectionnait pas les presse-papiers, elle les cueillait un peu comme l’on cueille les fleurs. Au fil des années, elle les avait assemblées avec une ferveur naïve, sans être spécialiste, uniquement tentée par leur côté poétique. N’écrivait-elle pas dans "Le voyage égoïste" : « la sphère de cristal, abîme, piège des images, ressource de l’esprit las, génératrice de chimères, n’a pas fini de tenter mystérieusement l’homme ».
Elle en offrait autour d'elle a ceux qui les admirait comme elle, tel l'écrivain Truman Capote, et lui aussi se met à parcourir le monde en quête de ces précieuses sulfures. Il les emportaient partout en voyage et commentait 
"Parce qu'une fois éparpillés tout autour de la pièce, ils peuvent me faire paraître chaleureuse, et personnelle, et rassurante, la plus anonyme et sinistre des chambres d'hôtel."
Donc on peut dire que cette fascination est un peu compréhensible non? Je me cherche des excuses. Mais il est clair que j'arrête quand je veux moi aussi... mon dieu je suis devenue une scalaglobuphile, même mon correcteur automatique me propose scatophile, quel pervers celui là ;-) mais non, je ne collectionne pas les boules d'escalier alors je suis...SULFUROSUSPHILE, que le dernier ferme la porte... A bientôt pour d'autres passions.
 

4 commentaires:

  1. Bien compréhensible d'être attiré par les boules de lumière ! Et Colette en parle si joliment (comme tout ce dont elle parle !!!)

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    1. J'aime mais je vais arrêter la sinon, je vais me laisser envahir, je me connais ;-) Merci de ta visite, le jardin avec les livres de Colette, c'est parfait.Bon WE

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  2. Nouille que je suis : absorbée par mon jardin (et le boulot, faut bien l'avouer), j'étais pas encore venue commenter ta sulfurosusphilie :-) ; en fait je me souviens être passée dès que t'as publié mais l'article avait été supprimé et après, ça m'est sortie de la tête... Alors, j'adore les sulfures lorsqu'elles sont si joliment mises en valeur ! Et ce que j'adore par dessus-tout, c'est ta façon d'en parler :-) Allez, bonne peinture, bons travaux et même si je suis moins réactive, je viens toujours chercher des nouvelles de ton cabinet ! Je t'embrasse très fort, Alex !

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    1. En effet j'avais fait une première publication, mais en vérifiant les photos sur mon téléphone, je ne dois pas trop me fier à mon ordi, le rendu est toujours fade, j'ai trouvé les photos trop sombres donc j'ai tout supprimé et récrit l'article le lendemain avec des photos prisent le matin au soleil. Donc pas de soucis ma belle, je comprends très bien que nos occupations nous "bouffent" tout notre temps, il ne me reste plus que le soir pour trainer sur la toile. Bonne semaine ma belle et plein de bisous.

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